vendredi 17 janvier 2020

Dystopie environnementale

Tout est évidence. La sauvegarde de l'environnement est plus que jamais au centre de toute les discussions et combats de notre société actuelle.

Il en va de la survie de l'espèce humaine à la vision d'une majorité de scientifiques.

Donc, l'objectif est simple: Réduire l'exploitation des ressources disponibles et la production de déchets sous un seuil permettant à la planète de se régénérer au lieu de dépérir sous la pression de l'homo sapiens comme c'est le cas présentement.

Quel bel objectif, quel bel idéal ! Qui de sensé pourrait être contre cette quête idéologique, voir presque religieuse? En fait une quête de survie.

Qui de sensé, oui, car en effet il y a toute la légion de capitalistes qui scandent à pleine voix "où est le problème?".

Qu'on parle d'ignorance, d'insouciance, d'inconscience ou de quel que symptôme de perte de connectivité avec la réalité que ce soit, la maladie est profonde et grave comme elle touche à une majorité de la population en contrôle du système et à une majorité de la population qui subit les affres du système.

Il ne reste plus grand monde de sensé dans le milieu et en mesure d'être objectif dans leur position et opinion sur le sujet.

Bref tout va bien. Chacun parle pour soi, chacun protège son confort individuel et tout ça dans une parfaite illusion que tout va se régler, on ne sait pas quand ni comment, mais que ça va se régler.

Incroyable mais c'est la réalité véhiculée par tous les médias.

Que de salive à décrier le "Quoi", si peu d'énergie à déployer le "Comment"! En fait, personne ne sait vraiment par quel bout prendre le problème et quel plan de match appliquer pour guérir l'espèce humaine de son pire virus de tous les temps...lui-même.

D'autre part, pourquoi le guérir de lui-même? En vaut-il la peine l'homo sapiens?

Est-il si intelligent et au dessus des éléments qu'on lui doive un respect aveugle et total et qu'on doive y investir l'énergie du désespoir?

Hum, débat intéressant...

Ce qui m'amuse au fond avec toute la question de l'environnement, c'est cet espèce d'angle mort dans toutes les discussions et réflexions sur le sujet.

Oui sauvons l'environnement pour sauver l'homo sapiens, rendons cet environnement meilleur que jamais, plus sain que jamais pour nos enfants, soyons à la hauteur des prétentions de notre espèce.

Mais je me demandais récemment, est-ce que quelqu'un s'est posé par hasard la question suivante:

Qu'est-ce qu'un animal fait lorsque son environnement lui est favorable, voir lui est très favorable comme on le souhaite pour nos générations futures?

C'est bien beau sauver le bateau, mais je pense que ça vaut la peine de se demander ce qu'on va faire avec les passagers par la suite.

Alors je vais répondre à la belle question de façon très simple:

Quand son environnement est favorable, un animal procréé et se reproduit. Et oui, pas plus compliqué que cela. Pensons simplement au "baby boom" de l'après guerre.

C'est le principe de profiter d'un environnement favorable pour vouloir perpétuer nos gènes, notre individualité, l'espèce finalement en procréant au maximum de la logique sociale et économique de notre réalité individuelle.

Alors donc voici, la principale menace à l'espèce humaine ce n'est pas l'environnement.

L'environnement et sauver la planète n'est qu'une phase dans les défis qui guettent la petite histoire de l'homo sapiens.

Le vrai mur c'est la surpopulation, aussi simple que cela!

Quand nous aurons recréé et ramené un environnement sain pour nos enfants...on aura davantage d'enfant!

Avec une capacité planétaire limitée de nourritures et de ressources, la course à l'environnement devient simplement une course directe vers le précipice.

Les pistes de solutions? Reste à souhaiter quelques scénarios:

  • Nous aurons trouvée une autre exoplanète habitable et les moyens de s'y déplacer facilement.
  • Nos enfants voudront un seul enfant par couple en moyenne
  • Les technologies feront des miracles...énoncé que je n'aime guère car il fait saliver tous les capitalistes de ce monde. Race amplificatrice de l'enjeu.
Donc l'environnement comme décision de société "oui", mais s.v.p. prévoyons la deuxième phase du projet!

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