Une vedette mondiale de cinéma, un athlète médaillé d'or aux olympiques, l'homme le plus riche du monde, qu'ont tous ce beau monde en commun?
Ce sont des points singuliers. Vous savez ces résultats dans vos expériences de chimie ou de physique du secondaire qui n'avaient aucun rapport avec les autres résultats de votre laboratoire.
Ils sont intriguants, ils sont très voyants, ils sont attirants. Ils sont tous ce que les autres ne sont pas finalement.
Mais voilà, servent-ils à quelque chose? Pour la recherche fondamentale peut-être qu'un résultat singulier peut-être le début d'un filon vers une nouvelle découverte. Mais pour le commun des mortels, ces points me semblent demeurer très...singuliers!
Dans notre société, ces points singuliers sont appelés des "modèles", des "références", etc. Et oui, plusieurs d'entre nous aspirent à devenir singulier bien que nous vivions au pluriel pourtant. Il y a une quête de sens ici...encore le vieux sujet qui revient.
Je reviens à mes moutons (jeu de mots imprévu désolé). Quand même bizarre pour un phénomène qui n'a aucun rapport avec la moyenne des ours!
Alors ma théorie ici est que nous avons perdu l'algorithme de décodage du message à quelque part. Ces extravagances de performance et de comportement humain ne sont que des versions extrêmes d'une même substance, des exemples qui ne sont pas, en fait, nécessairement des exemples, des modèles à suivre.
Des exemples dont la valeur ajoutée finale dans la grande équation de l'évolution de l'humanité est ou bien négligeable, ou bien inutile ou bien même régressive.
Méfions-nous de la gloire et du phénomène de cirque même issus d'efforts colossaux. Il sont rarement porteur d'avancement réel pour l'homme.
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