Visionnez ce vidéo "Le moi est une pensée" pour être pris vous-même à ce vertige d'être entrain de penser que vous êtes entrain de penser!
Bien
que ce ne soit pas la première fois que les philosophes attaquent le
thème, cet interview est extrêmement rafraichissant et nous amène dans
une zone d'inconfort où notre cerveau n'aime pas se retrouver.
"Je penses donc je suis". Voilà la source d'un dérapage évolutionnel généré par cette réflexion de l'illustre Descartes.
Dans notre évolution d'animal bien pensant, notre cerveau "néocortex" a pris le dessus sur le lymbique et le reptilien.
Ce qui à prime abord est très rassurant, possède pourtant son talon Achilles.
Tout ce qui constitue maintenant notre environnement doit être absolument "pensé" et plaire à notre intellecte inconscient.
Tout
car sinon c'est l'inconfort au point de ne pas pouvoir tolérer le
floue, l'ambiguïtée, au point de ne pouvoir demeurer dans cet état de
toumente.
Mais voilà. Au-delà de la complexité souhaitée, créé, par un cerveau cartésien se trouve une réalité beaucoup plus simple.
Le moment, le présent. L'instant où tout es là. Rien de plus, rien de moins.
L'instant qui incorpore l'entièreté du passé et la totalité du futur dans un seul moment.
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