vendredi 19 avril 2013

Vous y croyez vous à l'intelligence collective?

Fusillade, fusillade, fusillade...encore fusillade.

Boston n'est qu'un autre trop triste événement ponctuant une société en détresse. Un débordement collectif porté par point singulier de notre société déroutée. Toute ma compassion aux familles éplorées.

À chaque fois que je me décide à arrêter d'uniquement critiquer notre société et de chercher plutôt des solutions constructive, la seule que je trouve c'est d'encadrer adéquatement nos enfants pour qu'ils deviennent des adultes équilibrer dotez d'un sens critique aiguisé.

Mais à chaque fois je trouve dommage de n'arriver qu'à cette solution simpliste bien que complexe, je l'avoue.

Autrement dit, j'ai beau écouter les beaux discours convaincus de nos fondés de pouvoir qui prônent telle ou telle solution, je n'arrive pas à y croire. Sincèrement, je les trouves, en fait, assez ridicules même si je perçois souvent chez certains d'entre eux, une espèce de conviction naïve et innocente qu'on ne peut toujours rabrouer, simplement par respect minimal.

Quelle attitude pessimiste me direz-vous.

Même pas. Sérieusement, quand on essai de me faire croire qu'on peut soulever une pierre de 2 tonnes avec une pelle en plastique... et bien je ne marche plus.

C'est bien beau l'optimiste mais il ne faut pas tomber non plus dans l'aveuglément ou l’imbécillité.

Il n'est plus question de "pessimiste" ici mais de "réalisme".

En même temps, toujours cette quête d'idéal pour l'homme qui m'habite, qui remonte dans ma gorge et qui me pousse à penser qu'il doit y avoir une voie, une route à suivre pour améliorer les choses.

Tomber dans le dogme n'est pas une solution comme non plus l'est de combattre la violence par la violence.

"Give peace a chance" disait quelqu'un de connu. C'est pas beaucoup demandé quand on y pense.

Si peu pour essayer de mieux vivre et devenir une collectivité meilleure.

Et voilà que prenant un instant pour aller souhaiter la bonne nuit à mon plus jeune fils, il me dit: "Tu sais papa, il faudrait vraiment que tout le monde aime plus tout le monde. Comme ça on aurait plus de fun ensemble."

Les yeux pétillants de mon fils m'ont généré un sourire voilé de tristesse en pensant à ceux qui ont perdu un être cher dans le drame.

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